1. Introduction
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L’équipe du 3e Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario vous souhaite la bienvenue. Ce guide présente de brèves instructions sur la façon de réaliser des observations d’oiseaux et d’envoyer les données aux bureaux de l’atlas. Vous trouverez les instructions base aux ainsi que des liens menant à d’autres documents et à des annexes qui fournissent de plus amples renseignements sur divers aspects du projet.
L’atlas a pour but de cartographier la répartition et l’abondance relative de toutes les espèces d’oiseaux qui nichent en Ontario sur la période de collecte des données de l’atlas, d’une durée de cinq ans : 2021-2025. Chaque participant a pour tâche d’effectuer des observations des oiseaux nicheurs en employant des méthodes normalisées à l’intérieur d’une parcelle d’atlas de 10 kilomètres carrés et de transmettre les données tel que décrit plus loin. Les parcelles sont comprises dans des blocs de 100 kilomètres carrés. La délimitation des blocs est fondée sur le quadrillage de la projection universelle transverse de Mercator (UTM) (voyez la figure 1).
Figure 1. Zones UTM et blocs de 100 km pour la province de l’Ontario. Les désignations de deux lettres utilisées pour l'atlas-2 contiennent maintenant 3 lettres afin que chacune soit unique en Ontario. L' encart en haut à droite de la figure montre la façon dont les carrés de 10 km sont numérotés dans chaque bloc.
Objectifs de l’atlas:
Déterminer et cartographier la répartition et l’abondance relative des oiseaux nicheurs en Ontario pendant la période 2021-2025 et comparer l’information avec celle des versions précédentes de l’atlas.
Déterminer les effectifs de chaque espèce et les comparer avec ceux enregistrés dans les versions précédentes de l’atlas.
Récolter des données sur les lieux de nidification et l’abondance relative des espèces importantes (p. ex. les espèces en péril).
Enrichir les connaissances sur les oiseaux nicheurs du nord de l’Ontario en augmentant la couverture de cette région.
S’assurer de la disponibilité de données à différentes échelles au profit de projets de recherche et de conservation (p. ex. des applications en matière de foresterie, de changements climatiques, d’aires protégées, de changement d’affectation de terres, etc.).
Publier les résultats de la campagne d’atlas et rendre une base de données électronique accessible sans frais au public, aux organismes de réglementation et à l’industrie.
Du point de vue scientifique, l’atlas:
nous permettra de suivre les changements dans les populations d’oiseaux dans l’espace et le temps;
fournira de l’information utile pour évaluer l’état et les besoins des espèces d’oiseaux sur le plan de la conservation;
aidera les organismes de réglementation et de conservation et l’industrie à prendre des décisions judicieuses en matière d’environnement;
contribuera à identifier les espèces qui peuvent servir d’indicateurs de la qualité de l’environnement; et
mettra en évidence les régions présentant la plus grande biodiversité aviaire.
Il est important que la participation à la campagne d’atlas soit agréable, mais la sécurité doit primer. Apportez toujours avec vous une trousse de secours (cliquez ici) et assurez-vous d’informer quelqu’un de votre destination à chaque sortie. N’y allez pas seul.e si vous ne vous sentez pas en sécurité ou à l’aise, si vous devez aller dans une zone isolée ou si vous prévoyez être hors route la plupart du temps. Être accompagné.e d’un observateur moins expérimenté peut être enrichissant pour cette personne en plus d’être une bonne mesure de précaution. L’annexe A présente d’importants renseignements concernant la sécurité.
Quiconque est un observateur attentif et s’intéresse aux oiseaux peut participer! Nous demandons simplement que les observateurs nous envoient des mentions d’espèces qu’ils sont certains de bien connaître. Si vous êtes incertains, ne l’incluez pas! Consultez l’annexe B pour obtenir de plus amples renseignements sur les façons dont les observateurs moins expérimentés peuvent contribuer au projet d’atlas.
Il y a de nombreuses façons de participer, selon votre degré d’expérience. Consultez une coordonnatrice régionale ou un coordonnateur régional pour savoir comment vous pouvez contribuer en fonction de vos habiletés et de vos intérêts. La cueillette de données peut se faire par des observations générales, des points d’écoute (dénombrements ponctuels), des rapports d’observations accidentelles et des relevés spéciaux.
Les observations de base constituent le premier moyen de contribuer au projet d’atlas. Elles consistent à chercher des oiseaux qui nichent dans une parcelle et à noter des indices de nidification pour chaque espèce en utilisant des listes (voyez la section 3.2 ci-dessous).
Notre objectif est d’assurer la couverture adéquate de toutes les parcelles de 10 kilomètres carrés qui se trouvent dans la région désignée comme le sud de l’Ontario (figure 2) et d’un échantillon de parcelles dans chaque bloc d’atlas de 100 kilomètres carrés du nord de la province. Chaque participant peut effectuer des observations dans n’importe quelle parcelle et est encouragé à le faire. Toutefois, nous avons également besoin d’observateurs d’expérience pour agir comme atlasseurs principaux dans le plus grand nombre de parcelles possible; ceux-ci veilleront à ce que chaque parcelle soit couverte adéquatement. Par couverture adéquate, nous entendons un minimum de 20 heures de récolte de données d’atlas – obtention d’indices de nidification pour le plus d’espèces possible – dans chaque parcelle (sur les cinq ans de la campagne) au plus fort de la période de reproduction, soit du 24 mai au 10 juillet dans le sud de la province et du 1er juin au 10 juillet dans le nord. Cela implique la visite des habitats de tous les types dans chaque parcelle et la répartition de l’effort de manière à inclure des visites en début et en fin de saison ainsi que certains soirs et certaines nuits pour trouver des espèces plus actives en dehors de l’apogée de la période de reproduction et des heures de clarté.
Figure 2. L’objectif visé est d’assurer un minimum de 20 heures d’observation au plus fort de la période de reproduction dans toutes les parcelles du sud de l’Ontario, dans 5 % des parcelles des secteurs du Nord accessibles en véhicule et dans 2 % des parcelles du Grand Nord.
Un point d'écoute est un relevé qui consiste à compter tous les oiseaux vus ou entendus à un endroit désigné pendant une période de cinq minutes. Les points d'écoute sont essentiels pour l'atlas; ils constituent le principal moyen par lequel on peut cartographier l'abondance relative de chaque espèce et la comparer avec celle évaluée pendant la campagne du deuxième atlas.
Pendant la campagne du troisième atlas, il y aura deux façons d'effectuer des points d'écoute. Premièrement, pour le point d’écoute standard, les observateurs dénombrent les oiseaux vus et entendus à un endroit précis.. La deuxième façon, le point d'écoute avec enregistrements sonores, est nouvelle; elle comporte l'utilisation d'un appareil portatif ou autonome permettant d'enregistrer les chants ou les cris des oiseaux pendant une période de cinq minutes. Les fichiers audio sont ensuite téléversés sur Internet puis « interprétés » par des spécialistes. Il n'est pas nécessaire de pouvoir identifier les oiseaux au son pour réaliser ce deuxième type de point d'écoute, ce qui constitue une bonne occasion pour les observateurs moins expérimentés de participer, surtout dans les régions où peu de gens peuvent effectuer des points d'écoute standards. Les observateurs aguerris qui connaissent bien les chants et les cris peuvent aussi aider à interpréter les enregistrements audio, ce qui constitue une très bonne façon de contribuer à l'atlas pendant la saison morte. L'objectif visé est de réaliser 25 points d'écoute par parcelle, lesquels seront répartis entre bordures de route et points hors route. Les «Instructions pour les points d'écoute» (à venir) décrivent dans le détail comment réaliser les points d'écoute des deux types et indiquent les parcelles à visiter en priorité pour l'exécution des points d'écoute.
Les participants à l’atlas sont encouragés à fournir des mentions d’observations accidentelles (ou fortuites) d’indices de nidification effectuées n’importe où dans la province. Une observation fortuite a lieu quand la personne fait autre chose qu’observer les oiseaux. Par exemple, en conduisant, vous voyez les membres d’un couple de Buses à queue rousse perchés côte à côte dans un arbre au début du printemps. Vous pouvez inscrire cette observation (P pour «nidification probable») comme mention d’observation accidentelle. En général, ce type de mention se rapporte à l’observation d’espèces notables ou moins communes ou d’indices de nidification de plus haut niveau. Les mentions d’observations accidentelles sont soumises sur des listes au moyen de l’application NatureCounts ou sur le site Web de l’atlas (voyez la section 4 ci-dessous).
Nous avons élaboré six relevés spéciaux d’oiseaux de ces groupes afin d’améliorer la couverture assurée par les observations générales. Ces relevés comportent un protocole normalisé et la plupart implique l’utilisation d’un appareil de diffusion d’enregistrements de la voix des espèces ciblées à un volume sonore élevé. Pour en savoir plus à ce sujet, consultez la section intitulée Relevés spéciaux (à venir).
Avant d’entrer dans une propriété privée, il faut toujours obtenir la permission de la personne qui en est propriétaire. Dans la plupart des cas, une brève explication de la nature du projet d’atlas et de la raison de votre présence suffiront pour obtenir la permission. Encouragez la ou le propriétaire à prendre contact avec la coordonnatrice régionale ou le coordonnateur régional ou les bureaux de l’atlas (atlas@birdsontario.org) pour obtenir de plus amples renseignements. Les premières heures de clarté comptent parmi les périodes idéales pour observer les oiseaux; comme c’est tôt dans la journée, il est recommandé de prendre les arrangements d’avance avec la personne.
Suivez tous les règlements relatifs à la fréquentation des terres publiques. Il faut utiliser les véhicules seulement sur les voies de circulation établies et camper seulement là où c’est permis. Certaines zones ne sont pas ouvertes au grand public, de sorte qu’il faut prendre des dispositions spéciales pour y accéder en se faisant ouvrir des barrières verrouillées. L’annexe C présente des directives sur les observations et relevés effectués sur les terres publiques et privées.
Nous déploierons énormément d’énergie pour nous assurer que le nord de l’Ontario (régions 34 à 44) soit couvert adéquatement pendant la campagne de l’atlas. Vu que nous ne pourrons pas couvrir chaque parcelle, nous désignerons des parcelles précises comme prioritaires; elles seront indiquées sur la carte de couverture (page en anglais). Mais vous pouvez couvrir n’importe quelle parcelle, qu’elle soit ou non désignée prioritaire. De plus, nous organiserons des expéditions pour nous assurer que tous les blocs de parcelles de 100 kilomètres carrés soient visités, y compris ceux qui se trouvent dans les parties les plus éloignées de la province. Pour obtenir plus d’information sur les observations et relevés dans le Nord, consultez le document intitulé Northern Atlassing Manual (à venir) et surveillez le site Web et les infolettres de l’atlas pour obtenir les mises à jour.
Des pourparlers sont en cours (en décembre 2020) avec les autorités des parcs et des zones de protection de la nature en Ontario en vue de prendre des dispositions particulières pour que les participants à l’atlas puissent accéder à ces territoires ou y camper. Consultez l’annexe D pour en savoir plus à ce sujet.